Les carmes déchaux et les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes de Goma
ont célébré solennellement l'ouverture
du 5ième centenaire de la naissance de la réformatrice du Carmel,
Sainte Thérèse d’Avila, ce mercredi 15
Octobre 2014.
Tout a commencé, à 16h, par une conférence spirituelle animée par le Père Joachim sur le thème : « Thérèse et la Prière ». Pendant une heure du temps, le Père conférencier, avant d’entrer dans le vif du sujet, a tout d’abord situé Thérèse d’Avila par une brève biographie. La conférence, quant à elle, a été axée entièrement sur le livre des Demeures (connu aussi sous le nom de Château de l’Âme) qui, comme on le sait, est l’œuvre clé pour avoir une bonne connaissance de la spiritualité thérésienne. C’est dans ce chef d’œuvre que le Père Joachim a trouvé de la nourriture spirituelle pour l’assistance, qui a répondu à l’invitation, composée des prêtres, religieuses ainsi que de quelques chrétiens de la paroisse.
Puisqu’il s’agissait de parler de la
prière, le Père Joachim a présenté Thérèse comme maitresse d’oraison en
insistant sur l’importance de la prière dans la vie de Thérèse avant de mettre
l’accent sur la place de la prière dans la vie des chrétiens et des consacrés
Reprenant les paroles mêmes de Thérèse,
le conférencier a défini l’âme comme « un château qui est composé tout
entier d’un seul diamant ou d’un cristal très pur et qui contient beaucoup
d’appartements » et c’est dans la pièce
centrale de ce château que se trouve Dieu.
La porte d’entrée dans le
château, quant à elle, c’est l’oraison qui est, selon Thérèse, un
« commerce d’amitié, où l’on s’entretien souvent, seul à seul, avec celui
dont on se sait aimé ». Mais l’oraison est accompagnée par la
considération. Celui qui entre en relation avec Dieu doit « considérer à
qui l’on parle, considérer celui qui parle et ce qu’on dit ». C’est donc
la considération qui donne sens à l’oraison. Dans le château, il y a aussi le
combat spirituel avant de franchir l’étape de l’union avec Dieu dans le
« mariage spirituel ».
Vingt minutes ont suffi pour changer de
l’air avant la célébration eucharistique
présidée par le Père Albert, curé de la paroisse Notre Dame du Carmel de 17 h à
18 heures.
Il faut dire que la forte pluie et les
coupures intempestives du courant électrique qui se sont invitées n’ont pas pu
empêcher les fils et filles de Thérèse d’Avila de fêter leur
« Madre ».
Après ce temps fort de dose spirituelle (conférence et la
célébration eucharistique), les invités se sont rendus à la communauté des
carmes déchaux pour un ver d’amitié.
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