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mardi 27 août 2013

MESSAGE DE MGR KABOY: «AU NOM DE DIEU LAISSEZ-NOUS VIVRE!»


Moi, Mgr Théophile KABOY, en mission en dehors de la ville de Goma, envoie le message de  réconfort  au  peuple  de Dieu  et  aux  hommes  de  bonne  volonté,    eu  égard  aux  dernières nouvelles  relatives  à  la  situation  socio-sécuritaire  et  saisis  cette  opportunité  pour  présenter mes condoléances à toutes les personnes affectées par ces affres de la mort.

C’est  depuis  le  mois  de  mars  2012  que  quelques  faits  et  événements démontrent  que  la situation  sociale,  sécuritaire  et  politique  n’est  pas  au  beau  fixe  dans  la  Province  du Nord-Kivu. Le  triste  événement  du  18  novembre  2012  est  encore  frais  dans  nos mémoires,  à  en juger par ces conséquences : 
 Que de vies humaines perdues, des déplacés loin de leurs villages et de leurs champs,
massés dans des camps de fortune aux conditions très précaires. 
 Que  de  violations  des  droits  de  l’homme,  des  enfants  contraints  d’abandonner  leur scolarisation, enrôlés de  force dans des groupes armés, des  filles et  femmes   violées. Bref, la dignité humaine est bafouée.

J’en  appelle  à  la  conscience  des  responsables  de  ces  événements  et  aux  autorités compétentes en ces termes : «AU NOM DE DIEU LAISSEZ-NOUS VIVRE!»

Les Négociations de Kampala, l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, les Résolutions du Conseil de Sécurité  des Nations Unies  ont  été  à  la  base  de  l’arrivée  de  la  brigade  d’intervention  des Nations Unies    composée  de  tanzaniens,  de  sud-africains  et  de malawites  pour  traquer  les forces négatives …

Chacun  de  ces  événements  faisait miroiter  un  avenir  radieux  au  peuple  de  la  Province  du Nord-Kivu,  fatigué  par  ces  guerres  récurrentes  de  deux  décennies. Mais  hélas !  Pourquoi traîner  les  aspirations  de  tout  un  peuple  au  nom  des  idéologies  et  fausses  ambitions  ?  Le peuple n’a pas besoin d’assister aux joutes politiques comme s’il était un spectateur dans une scène théâtrale où il est incapable de passer au crible le décor au fond hégémonique. Plusieurs situations  démontrent  une  conduite  paradoxale  au  détriment  de  notre  peuple  qui,    du  reste, laisse conforter cette hypothèse.  Il est  temps de se dévêtir du vieil homme en vue de militer pour la paix totale. 

J’en  appelle  à  la  conscience  des  responsables  de  ces  événements  et  aux  autorités compétentes en ces termes : «AU NOM DE DIEU LAISSEZ-NOUS VIVRE!»

J’insiste  donc  ‘’ Laissez-nous  vivre’’,  car  ce mois  d’août  2013  semble  de mauvais  augure pour  les  populations  civiles  au  regard  des  arrestations  arbitraires  de  quiconque  dénonce  la mauvaise gestion de cette situation de crise. Bien plus, les obus largués l’après-midi  du jeudi 22  août  à  Kanyaruchinya  dans  le  Territoire  de  Nyiragongo,  ou  encore,  au  centre-ville  de Goma dans  le Quartier Murara  (Office  II), et  finalement celui de samedi 24 août à Ndosho, n’ont fait qu’attiser la psychose d’insécurité par le nombre des décès et des blessés.

Je réitère mes condoléances les plus émues à toutes les personnes qui ont perdu les leurs et leurs biens et  salue  sincèrement  la  bravoure  des    soldats  au  front  pour  bouter  hors  d’état  de  nuire  les ennemis.  Jusques à quand  le peuple  recouvrera  la paix pour construire un monde plus beau qu’avant ?
J’en  appelle  à  la  conscience  des  responsables  de  ces  événements  et  aux  autorités compétentes en ces termes : «AU NOM DE DIEU LAISSEZ-NOUS VIVRE!»

Il est vrai que dans ce contexte il devient difficile de tenir. Rien qu’à répertorier le nombre des milices semant  la désolation horrifiante. A  la suite de mon message  ‘’ Relevons  la tête’’ en cette  période  de  désolation,  du  06 mai  2013,  je  condamne  ce  cercle  infernal  des  violences perpétrées ;  j’encourage  notre  peuple  à  tenir  bon,  « Soyez  vigilants  :  votre  adversaire,  le démon, comme  un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie. Résistez-lui avec la force de  la  foi »  (1P5, 8-9a). Redoublons d’effort dans  la prière pour ne pas  tomber dans  le piège de ceux qui veulent créer une confusion totale dans la ville en s’en prenant aux paisibles citoyens et à leurs biens. Nous sommes tous frères.

Je  recommande  à  toutes  les  forces vives  engagées dans  cette  crise  à prendre  au  sérieux  les résolutions déjà prises pour que la paix revienne. Que les prochaines consultations nationales soient  un  espoir  pour  un  avenir  radieux.  Je  souhaite  que  les  différents  délégués  des composantes  se  parlent  à  cœur  ouvert  et  qu’ils  tiennent  un même  langage  en  privilégiant l’intérêt national.
  

Ce Samedi 24 août 2013
Monseigneur Théophile KABOY,

Evêque du Diocèse de GOMA

LA CONNAISSANCE DE SOI

Père Bienvenu MATANZONGA, jésuite
Dans la matinée du 27 juillet, les deux communautés des carmélites missionnaires thérésiennes de Goma: celle du postulat « Saint Kizito » et celle des professes "Marie Mère de l'Eglise" ont eu le privilège de recevoir le Père Bienvenu Matanzonga pour une conférence sur « la Connaissance de soi », un thème on ne peut plus important dans les premières étapes de la vie religieuse et pourquoi pas pour tout le parcours de la vie consacrée.
Le Père Bienvenu a souligné, dès l'entrée en la matière, l’avantage principal de la connaissance de soi : Mieux m’accepter pour mieux accepter les autres. A ce stade, la personne qui désir se connaitre est invitée à se situer en face d’elle-même et en face de sa communauté.

1.      Moi-même
Accepter ce que l’on est et ce que l’on a. Cela peut aller de  la couleur de sa peau, sa ta taille, sa famille, sa tribu jusqu’à l’acceptation de sa  congrégation. En plus, il est important de se poser, sans détour, la question de savoir si l’on sait s’accepter et s’apprécier. Cette manière de faire aide à apprendre à connaitre et à identifier ses qualités et les défis qui attendent chacun pour le cas qui est le sien.

2.     Communauté
Comme membre de la communauté, il n’est pas inutile de savoir comment on se sent dans la communauté (heureuse ou malheureuse). Il est aussi important de savoir comment faire pour entrer dans la logique de la communauté sans trop se casser.
Dans  la vie communautaire, on est invité, comme membre, à savoir apprécier les autres et leur faire les compliments quand il le faut. Ce n’est pas tout : on est appelé à savoir bénir les autres, c’est-à-dire, à dire du bien des autres, et non à maudire en ne disant que du mal des autres. Notre manière d’être (écoute, compréhension, accueil, empathie, avoir une expression humaine) doit être examinée avec sérieux. Dans la communauté, il est plus que nécessaire d’avoir du temps pour  s’évaluer régulièrement  en étant, à même temps, capable d’apprécier et d’accepter sa communauté  (est-ce que ma communauté m’écrase, me libère, m’aide à grandir ?)

Le Père Bienvenu a conclu sa conférence par un point on ne peut plus important, celui ayant trait à la correction fraternelle  qui, elle, a fait appel à la  discrétion et confidentialité.

C’est en se connaissant mieux et en s’acceptant tel que l’on est, qu’on connaîtra aussi mieux les autres et, en fin de compte, la communauté deviendra un lieu de  dialogue et de pardon mutuel.

ACCOMPAGNER LES MALADES : JOIES ET DEFIS


Le Père Bienvenu MATANZONGA, prêtre de la compagnie de Jésus, en partance pour une mission à Bukavu, a fait une halte à Goma. Son arrêt dans cette ville touristique n’était pas du tout repos. Il avait à donner quelques conférences sur l’accompagnement des malades et sur la connaissance de soi. Répondant à l’invitation du staff du Centre de Santé « Notre Dame du Mont Carmel » et à celle de la communauté « Marie Mère de l’Eglise » des carmélites missionnaires thérésiennes, le Père Bienvenu ne s’est pas fait supplier pour encadrer les personnels soignants de ce centre de santé de référence. A ces derniers, il faut ajouter : la responsable chargée de la prise en charge des personnes vivants avec le VIH de HEAL AFRICA, une assistance sociale de l'hôpital de sœurs Palottines de Keshero  et quelques membres de l'UCOPLUS, une Association des personnes vivants avec le VIH qui accompagnent d’autres patients.
Dans l’après-midi du 27 juillet, le Père Bienvenu s’est attelé à expliquer, autant que faire se pouvait, la mission et la noble tâche du personnel soignant. Entre autres missions, on retiendra celle de rassurer les personnes, de maintenir, de sauver et d’accompagner les vies humaines.

Le conférencier n’a pas oublié de souligner que le soutien qu’un personnel soignant doit apporter aux malades est une nécessité, et de ce fait, aucune  négligence ne doit être tolérée. La raison est simple à saisir : la vie humaine est sacrée et n’a pas de prix. C’est pourquoi, l’homme crée à l’image et à la ressemblance de Dieu a droit au respect.
Abordant le point touchant le grave problème de la souffrance qui elle, est une  réalité existentielle, le Père Bienvenu a insister sur le fait que l’on doit l’accepter et la faire accepter. C’est ici que le conférencier a rappelé à l’assistance les étapes de la souffrance auxquelles le patient doit faire face : le refus, la résistance, le marchandage, la résignation et l’acceptation.

Toujours au sujet de la souffrance, le personnel soignant est appelé à amener le patient à se poser la bonne question et non la mauvaise :
-         La mauvaise question est « POURQUOI » ? : ici, le patient tourne en rond, il perd son temps à chercher les boucs émissaires. Cette manière de se questionner peut empirer la situation du malade car facilement il culpabilise les autres comme s’ils étaient la cause de sa souffrance.
-         La bonne question est « COMMENT » ?  Cette question est bonne car elle cherche à remédier à la situation, à trouver les voies et moyens pour résoudre le problème et, si possibilité il y a, de  sauver la vie.
Confronté au problème de la souffrance, le personnel soignant ne doit pas mettre de côté la VERTU DE UNIVERSALITÉ qui consiste à aller au-delà des barrières  des langues, des religions, des tribus, du genre, des cultures, de niveau d’étude et des races. Il y a plus : dans l’accompagnement des malades, le personnel soignant devra aussi tenir compte de toutes les dimensions humaines : physique, psychologique, intellectuelle, sociale et spirituelle.
Le personnel soignant est appelé à être davantage humain. Et pour y arriver, deux questionnements sont nécessaires : Et si c’était mon frère ou ma sœur qui est malade, comment voudrais-je qu’on le traite ?  Et si c’était moi-même, comment voudrais-je comme me traite ?

Pour boucler la boucle, le Père Matanzonga a relevé l’importance d’associer et d’impliquer d’autres professionnels tels les pasteurs et les prêtres dans l’accompagnement des malades.
Ce temps n’était pas seulement celui d’écouter pieusement le conférencier mais c’était aussi un riche moment de partage d’expériences. Dans l’assistance, une maman vivant avec le VIH depuis déjà 18 ans, a pris la parole pour exposer à cœur ouvert et sans fausse honte son expérience : comment elle est passée par les différentes étapes de la souffrance, tel qu'expliqué par le Père Bienvenu, avant d'arriver à l'acceptation. Le clou de ce partage d’expérience était l’interpellation du personnel soignant car, son expérience a montré que les personnes vivant avec le VIH  sont SOUVENT victimes d'indifférence, du mauvais accueil, négligence, stigmatisation et même du rejet.

Faute de temps,  le jeu de question et réponse n'a pas eu lieu. Cependant, l’assistance a manifesté son désir de voir la fréquence de pareille rencontre augmenter pour la remise à niveau du personnel soignant et pour le partage d’informations et d’expériences. Tout est fini dans un climat de convivialité, à la grande satisfaction de tous les participants. 

lundi 26 août 2013

JUBILE D’ARGENT DE LA SŒUR BEATA KAYITESI

Qui me prêtera une voix de rossignol ?
                    Que je chante, que j’exalte mon Dieu…


C’est dans une atmosphère de famille que s’est déroulée la commémoration du jubilé d’argent de la Sœur Beata Kayitesi, celle-là même qui dirige la province « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus » des carmélites missionnaires thérésiennes, province qui a vu le jour en juin 2012 et qui est composée essentiellement des communautés d’Afrique (RDC, Rwanda, Kenya, Sénégal et Cameroun) du Madagascar et de la France.
Ce jour béni l’a trouvée à Goma, dans la communauté « Marie Mère de l’Eglise » et c’est là qu’elle célébrera son jubilé d’argent en y associant ses consœurs des autres communautés du diocèse de Goma : « Saint Kizito » du postulat, « Saint Joseph » de Matanda et Sainte « Edith Stein » de Goma, ainsi que les Pères carmes de la communauté « Saint Joseph ».

C’est à 17h30 du samedi 24 août 2013 que la messe d’action de grâce a débutée. Présidée par le Père Albert Tampwo et, à ses côtés, pour la concélébration, le Père Edmond Shabani, tous deux carmes déchaux.
Pour éclairer d’une lumière nouvelle la célébration de ce jubilé d’argent, deux lectures ont été choisies : 1Rois 8, 55-61 et l’Evangile du Magnificat (Lc 1, 39-55).

Dès l’entame de son homélie, le Père Albert a salué le caractère sobre du jubilé d’argent de la sœur Beata qui n’a pas voulu de grandes pompes pour marquer cet événement. Son plus grand souhait était de recevoir tout simplement une messe d’action de grâce comme un cadeau que la communauté de ses consœurs a bien voulu lui offrir.
25 ans, a renchérit le célébrant, ce n’est pas peu de chose. 25 ans durant, beaucoup d’eau ont coulé sous le pont et beaucoup d’événements se sont déroulés : il y a eu des moments de joie et d’épreuves, de temps de tristesse et d’incertitude. Mais au travers tous ces événements heureux et malheureux, Dieu est resté fidèle à sa servante et, c’est au nom de cette fidélité que nous sommes invités à lui rendre continuellement grâce comme le Roi Salomon.
A l’instar de la Vierge Marie, a poursuivi le Père Albert, nous nous réjouissons avec notre sœur Beata avec le chant de Magnificat en remerciant le Seigneur pour ses merveilles, son amour, sa bonté et sa fidélité.
Pour clore l’homélie, le célébrant a demandé au Seigneur d’accorder encore à la Soeur jubilaire la grâce de rester toujours et partout fidèle à la parole qu’elle a entendu. Un appel à tout quitter pour suivre le Christ a été lancé à la Sœur Beata. Le souhait du célébrant est de voir l’actuelle provinciale des carmélites missionnaires thérésiennes  recevoir de Dieu la grâce de fêter le jubilé d’or.


C’est à la fin de l’homélie que la sœur provinciale s’est avancée vers l’autel pour renouveler « pour toujours » les vœux de religion.  Peu avant la fin de la célébration, la sœur Beata a pris la parole pour répondre à la question du célébrant : « Sœur Beata, dites-nous : quel est votre secret ? ».  Nous vous livrons ici, sa réponse qui est, en même temps, un mot de remerciement :
Le secret professionnel de la Sœur Beata
 « Il y a 25 ans, encore au noviciat à Bukavu, j’aimais beaucoup le chant du Père Tsasa qui a comme refrain: ‘ Qui me prêtera, une plume de scribe, qui me prêtera une âme poète ? Qui me prêtera une voix de rossignol ? Que je chante, que j’exalte mon Dieu’
Mon secret ? Depuis longtemps, je sentais toujours un feu brûler en moi. Comme pour notre Père fondateur Francisco Palau, je sentais que j’aimais mais je ne savais  pas bien si c’était quoi ?
Je sentais que Dieu m’aimait dans ma petitesse, dans ma faiblesse. Je cherchais comment répondre à cet amour. Partout où je suis passée, j’ai aimé mes sœurs en communauté. Je n’avais jamais senti en moi de la haine envers qui que ce soit.
Cet amour, je l’ai senti non pas seulement le jour de ma profession mais depuis la famille, à travers les personnes que j’ai rencontré, les personnes qui m’ont aimé.
Je rends grâce au Seigneur non seulement pour les joies mais aussi pour les épreuves, les difficultés, les choses qui m’ont bouleversée. En tout cela, le Seigneur m’a gardé fidèle.
Chaque jour, je renouvelle mes vœux personnellement car l’être humain est fragile. C’est aussi là le secret de ma vie religieuse.
Je rends grâce pour mes parents, frères et sœurs, amis et connaissances qui m’ont aidé et soutenu  jusqu’aujourd’hui.
Pendant l’assemblée générale qui a eu lieu à Tarragone (Espagne), je me suis rappelée de tout ce que nous avons à faire comme dépenses  pour notre nouvelle fondation en Tanzanie, pour les déplacements des sœurs et bien d’autres dépenses encore. Alors, j’ai  senti que je dois renoncer non pas à la messe d’action de grâce mais à une grande fête au profit des autres besoins plus urgents. J’ai tout simplement obéi à la voix qui m’a parlé intérieurement.
Pour terminer,  je remercie le Père Albert pour cette belle cérémonie et son homélie qui m’a beaucoup touchée, merci aussi au Père Edmond dont la présence est une surprise, je n'oublie pas le Père Joachim et merci à toutes mes sœurs ici présentes ».
Comme on peut se l’imaginer, c’est sous un tonnerre d’applaudissement que la sœur Beata a quitté l’autel pour recevoir, avec l’assemblée, la bénédiction finale du célébrant.
Pour joindre l’utile à l’agréable, sans toute fois perdre le caractère sobre de ce jubilé, celles et ceux qui ont participé à la messe d’action de grâce, ses sont retrouvés au réfectoire de la communauté « Marie Mère de l’Eglise » pour partager le repas du soir, suivi de quelques saynètes présentées par les carmélites missionnaires thérésiennes et leurs postulantes. Le court moment de remise des cadeaux  a bouclé la boucle de cette commémoration du jubilé d’argent.

vendredi 16 août 2013

Jubilé d’argent de la sœur Thérèse Wenga


« Voici le jour que fit le Seigneur,
Qu’il soit pour nous jour de fête et de joie »


Voici, jour pour jour que la sœur Thérèse Wenga, religieuse carmélite missionnaire thérésienne a totalisé 25 ans de vie religieuse. Pour célébrer cet événement, une messe a été célébrée le samedi 29 juin 2013 à 15 heures, sous la  présidence  de Monseigneur le vicaire général du diocèse de Goma, l’Abbé Louis de Gonzague Nzabanita et  concélébrée par le Père Pino Locatti (missionnaire d’Afrique) et l’Abbé Julien Munvaneza (prêtre diocésain). Pour abriter cette célébration jubilaire, la grande salle de la communauté Emmaüs a servi de cadre.



















Presque toutes les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes qui œuvrent dans le diocèse de Goma étaient présentes pour entourer de leurs prières et de leurs encouragements leur consœur Thérèse Wenga pour son parcours d’un quart de siècle dans la fidélité au servie de son Maître et de l’Eglise. Les postulantes ont unies leurs voix à celles des professes carmélites pour animer cette célébration eucharistique. L’assemblée, elle, était composée des membres de la famille biologique de la sœur jubilaire, des amis et connaissance, des religieux et religieuses.



















Deux textes de la parole de Dieu ont éclairé l’événement jubilaire : le premier tiré de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens, au chapitre troisième, du septième au quatorzième verset. Le second était l’évangile selon saint Jean en son chapitre quinzième.
Dans son homélie, le célébrant a beaucoup mis l’accent sur l’importance de la fidélité qui n’est rien d’autre que le fait d’être constant dans son attachement. Mais cette fidélité, a poursuivit le vicaire général du diocèse de Goma,  n’exclu pas des moments d’épreuves, de doute, d’incertitude, de persécution et de crise. C’est ici que l’abbé Louis de Gonzague a exhorté la sœur Jubilaire à tenir bon dans les épreuves, à garder la foi dans les circonstances difficiles de la vie ordinaire et mais aussi dans celles de la vie religieuse. 

C’est après cette homélie édifiante que la sœur Thérèse Wenga s’est levée et s’est approchée de l’autel pour renouveler ses vœux de religion.
Une heure quarante cinq minutes ont suffit pour que cette célébration eucharistique marquant le jubilé d’argent de la sœur Thérèse Wenga prenne fin pour laisser la place au partage fraternel d’un verre d’amitié.





















Notre vœu pour la sœur jubilaire: qu’elle reste fidèle à servir « Dieu et le prochain » selon le charisme laissé par le bienheureux Francisco Palau, aux carmélites missionnaires thérésiennes.