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mardi 27 août 2013

LA CONNAISSANCE DE SOI

Père Bienvenu MATANZONGA, jésuite
Dans la matinée du 27 juillet, les deux communautés des carmélites missionnaires thérésiennes de Goma: celle du postulat « Saint Kizito » et celle des professes "Marie Mère de l'Eglise" ont eu le privilège de recevoir le Père Bienvenu Matanzonga pour une conférence sur « la Connaissance de soi », un thème on ne peut plus important dans les premières étapes de la vie religieuse et pourquoi pas pour tout le parcours de la vie consacrée.
Le Père Bienvenu a souligné, dès l'entrée en la matière, l’avantage principal de la connaissance de soi : Mieux m’accepter pour mieux accepter les autres. A ce stade, la personne qui désir se connaitre est invitée à se situer en face d’elle-même et en face de sa communauté.

1.      Moi-même
Accepter ce que l’on est et ce que l’on a. Cela peut aller de  la couleur de sa peau, sa ta taille, sa famille, sa tribu jusqu’à l’acceptation de sa  congrégation. En plus, il est important de se poser, sans détour, la question de savoir si l’on sait s’accepter et s’apprécier. Cette manière de faire aide à apprendre à connaitre et à identifier ses qualités et les défis qui attendent chacun pour le cas qui est le sien.

2.     Communauté
Comme membre de la communauté, il n’est pas inutile de savoir comment on se sent dans la communauté (heureuse ou malheureuse). Il est aussi important de savoir comment faire pour entrer dans la logique de la communauté sans trop se casser.
Dans  la vie communautaire, on est invité, comme membre, à savoir apprécier les autres et leur faire les compliments quand il le faut. Ce n’est pas tout : on est appelé à savoir bénir les autres, c’est-à-dire, à dire du bien des autres, et non à maudire en ne disant que du mal des autres. Notre manière d’être (écoute, compréhension, accueil, empathie, avoir une expression humaine) doit être examinée avec sérieux. Dans la communauté, il est plus que nécessaire d’avoir du temps pour  s’évaluer régulièrement  en étant, à même temps, capable d’apprécier et d’accepter sa communauté  (est-ce que ma communauté m’écrase, me libère, m’aide à grandir ?)

Le Père Bienvenu a conclu sa conférence par un point on ne peut plus important, celui ayant trait à la correction fraternelle  qui, elle, a fait appel à la  discrétion et confidentialité.

C’est en se connaissant mieux et en s’acceptant tel que l’on est, qu’on connaîtra aussi mieux les autres et, en fin de compte, la communauté deviendra un lieu de  dialogue et de pardon mutuel.

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