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lundi 30 avril 2012

INSECURITE: "REPLI STRATEGIQUE" DES CARMELITES MISSIONNAIRES THERESIENNES DE MATANDA SUR GOMA


L’insécurité refait surface au Nord-Kivu :
Les Carmélites Missionnaires Thérésiennes de Matanda réfugiées à Goma

Soeur Irène de la PAIX,cmt/Goma
On se rappelle encore : C’était le 29 décembre 2011, à la clôture du bicentenaire de notre Père Fondateur, le bienheureux Francisco Palau, que la Sœur Beata, notre provinciale, avait annoncé le retour des carmélites missionnaires thérésienne à la mission de Matanda, après 15 ans d’absence causée principalement par les guerres à répétition dans cette partie du Nord Kivu. Contre toute attente, les sœurs sont obligées momentanément de plier bagage un mois seulement après leur installation  à Matanda. Les mêmes causes ont reproduit les mêmes effets : de nouveau l’insécurité est au rendez-vous. Qui l’eût cru ?


Messe de clôture du Jubilé- bicentenaire du Bienheureux  Palau à Matanda
 Le retour des carmélites missionnaires thérésiennes à Matanda a été obtenu après beaucoup de tractations avec l’évêque du lieu et la demande répétée de la population du village de Matanda. Après avoir étudié et approfondi cette demande, notre maison généralice a donné son aval pour ce retour car disait-on la pacification du pays est chose faite et toute les assurances nous étaient données.
Présentation et accueil des soeurs Aurélie,Georgette, Anastasie et Olive à Matanda

La nouvelle communauté constituée de quatre sœurs a été installée officiellement en la solennité de Saint Joseph, le 19 mars 2012. 
Déjà, les quelques projets étaient en cours de réalisation : réfection des bâtiments du couvent (commnauté, aincien postulat) longtemps abandonnés ainsi que le bâtiment du foyer social. Un projet à long terme visait la construction d'un nouveau centre de santé avec un bloc opératoire pour la population.
Vue d'un bâtiment un pleine réhabilitation
 Un mois seulement après les débuts des travaux, l’insécurité a encore refait surface. Et pour cause : La haute cour militaire congolaise serait à la recherche d’un général poursuivi par la cour pénale internationale pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Le présumé général coupable serait, selon les dires, retranché dans le village de Mushaki, à quelques kilomètres de Matanda. 
Le général présumé coupable et ses fidèles combattants
 A l’heure actuelle, c’est la panique générale et totale qui sévit dans ce coin de la province du Nord-Kivu. Un afflux de la population fuyant les combats est signalé vers la ville Goma et de ses environs.
Le salut des religieuses carmélites missionnaires thérésienne s’est trouvé dans le retrait stratégique vers Goma, abandonnant sans le vouloir la population qui les avait pourtant accueillies à cœur ouvert.
Comme Saint Joseph, patron de leur communauté, elles ont quitté précipitamment Matanda, avec le strict nécessaire, pour trouver refuge dans la communauté Marie, Mère de l’Eglise.
visite de la Communauté Saint Joseph de Matanda par les Soeurs Maria José et Maria Teresa

Ces événements se passent une semaine seulement après que cette communauté ait reçu la visite des sœurs vicaire générale et de l’économe générale, visite que les avait réconforté à poursuivre l’œuvre missionnaire à Matanda.

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Récit des événements...
Arrivées à Goma vers 17 heures 30 locales  de ce dimanche 29 avril 2012, les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes de la communauté Saint Joseph de Matanda sont visiblement fatiguées, exténuées, traumatisées, stressées, terrorisées, craintives et toutes  tremblantes. Mais elles ne peuvent pas taire ce qu'elles ont vu et entendu. Elles ont rassemblé leurs forces  pour nous le raconter  dans ce récit :

La nouvelle équipe de la Communauté Saint Joseph de Matanda
 Tout a commencé le vendredi 20 avril avec l’affrontement armé à Rubaya. Dans la même semaine, l'insécurité régnait Déjà à Masisi. Le  lundi 23 avril, on entendait des détonations d’armes lourdes et légères qui signalaient les affrontements entre les combattants fidèles au général recherché par la haute cour militaire congolaise et les militaires de l’armée régulière à Rubaya et Bihambwe, deux villages voisins de Matanda où nous travaillons comme missionnaires.
Premier signe avant coureur : un afflux des refugiés venant de Nyakajanga s'entassent à la paroisse de Matanda.
Attroupements de la population et des militaires devant la paroisse de Matanda
 Au cours de ces affrontements, on nous a rapporté un bilan provisoire de quatre militaires tués du côté des insurgés et de deux de l’armée régulière. On note aussi plusieurs violences sexuelles et  agressions, sans oublier le pillage systématique de la fromagerie d’Osso.
Le dimanche 29 avril, les combattants fidèles au général poursuivi ont finalement pris le dessus en occupant le village de Mushaki, à une heure de notre couvent. La population commençait déjà à quitter l’endroit pour se diriger vers Sake et Goma.
Plusieurs personnes nous ont conseillé  de quitter Matanda mais nous  n'arrivions pas à nous décider parce que les prêtres de la paroisse étaient tranquilles et nous disaient qu'il n'y avait rien de grave. Entre-temps, notre chauffeur était introuvable. Nous avons fait appel  au commandant de la police de Matanda pour nous aider à trouver un chauffeur. Dieu merci,  un chauffeur volontaire s’est présenté et nous a  amené jusqu'à Goma où nous sommes arrivées à 17h30.
Après notre sortie, il n'était plus possible de passer à Mushaki car la route était barricadée et vers 19h00, il était difficile de joindre les prêtres de la Paroisse de Matanda. Jusqu'à 18h, on communiquait difficilement avec Matanda, le réseau téléphonique était pratiquement brouillé.
En nous voyant partir vers Goma, indépendamment de notre très bonne volonté, la population de Matanda n'a pas caché sa désolation. Les larmes aux yeux, les bras et les yeux levés au ciel, la population qui nous avait accueillies il y a un mois, criait de toutes ses forces : " qu'avons-nous fait pour être ainsi maudit? Comme les sœurs quittent la paroisse, donc c'est sérieux! C'est sûr qu'elles ne reviendront plus jamais! Qu'allons nous devenir? Nous savons ce qui nous attend maintenant... Que le Seigneur aie  pitié de nous... La présence des sœurs nous réconfortait déjà et nous redonnait beaucoup d'espoir..." 
 Tous ces cris de détresses résonnent encore dans nos cœurs et nos oreilles, mais nous étions obligées de replier stratégiquement vers Goma par la force des événements. Le lendemain était incertain. La malheureuse expérience d’il y a 15 ans est vite revenue. 

Les carmélites obligées de partir malgré elles...
Depuis Goma, nous suivons de très près l’évolution des événements et plus particulièrement la situation de notre chère mission de Matanda. 
Les militaires de l'armée régulière à Matanda
 Nous prions Marie, Notre Dame de la Paix pour nos frères et sœurs qui sont restés dans cette « zone rouge » et nous prions instamment les autorités du pays de faire tout ce qui est à leur pouvoir pour pacifier ce coin du pays qui ne mérite pas ce calvaire.

dimanche 29 avril 2012

VISITE FRATENELLE DE LA VICAIRE GENERALE ET DE L'ECONOME GENERALE

Deux visiteuses de marque dans nos murs…

Soeur Bernadette BYUMA, cmt/Goma
En date du 04 au 11 avril 2012, les communautés Marie Mère de l’Eglise et Saint Kizito des carmélites missionnaires thérésiennes de Goma ont accueilli en visite fraternelle, les sœurs Maria José (vicaire générale) et Maria Teresa (économe  générale). La sœur Bernadette BYUMA, a noté dans son agenda les activités de nos deux hôtes de marque, au fil des jours. A notre disposition, elle met ses notes. 


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Soeurs Maria José et Maria Teresa
Après l’annonce de leur arrivée, un comité d’accueil, a été mis en place : les sœurs Marie Denise et Marie Thérèse Wenga se sont rendues à Kigali (Rwanda) pour les y attendre.  Après l’atterrissage de l’avion, l’accueil et autres formalités d’usage, les sœurs ont pris le chemin de retour et elles nous étaient parvenues à Goma à 3h°° du matin du mercredi 04 avril.
Au cours de leur séjour parmi nous, nous avons admiré la bonne  volonté et  les efforts fournis par nos deux consœurs à vouloir  communiquer avec nous. Il faut souligner que l’échange n’était pas si évident qu’on ne le pensait: d’un côté, on avait nos hôtes qui ne parlaient que deux langues : l’espagnole et l’anglais.  De l’autre côté, celles qui ne parlaient que la langue française et certaines la langue anglaise et d’autres encore qui balbutient les deux langues des nos hôtes et le français. Loin d’être un moment de cacophonie et de tour de Babel, tout s’est passé presque comme au jour de la pentecôte ! Chacune essayait de comprendre quelque chose de l’autre dans sa langue. Là où il yavait vraiment blocage de communication, on recourait à la traduction en s’appuyant sur une sœur discrète pour cet office. C’est comme cela que le message de nos hôtes est venu jusqu’à nous et cela a permis une bonne visite des nos œuvres de Goma (Ecole, Centre de Santé et Centre nutritionnel). 

Les soeurs Maria José et Maria Teresa Visitent au centre de Santé de Goma/Katindo

Visite de l'atelier de couture
Loin d’être une barrière, les langues étaient un pont qui nous a réunies, Dieu merci !
La sœur Maria José, la vicaire générale, a eu des  moments de rencontre personnelle avec chaque sœur professe temporaire et perpétuelle. Les postulantes n’étaient pas en reste. A leur tour, elles ont été reçues. Dialogue direct pour certaines, dialogue indirecte an transitant par la traduction pour les autres. Dialogue quand même.
Comme cette visite s’est déroulée pendant la semaine sainte, nos hôtes ont eu le bonheur de passer ensemble le Triduum Pascal avec les fidèles chrétiens de la Paroisse Notre Dame du Mont Carmel desservie par les Pères carmes déchaux.  
Après son homélie du jeudi Saint, le Père Jean Pierre, curé de la paroisse  a signalé la présence des sœurs Maria José et Maria Teresa dans cette célébration. Nos hôtes étaient émues par la célébration et ont été émerveillé par la participation active des fidèles chrétiens. Le fait d’entrainement était au rendez-vous : les sœurs Marie José et Maria Teresa n’ont pas pu se contenir et croiser les bras là où tout le monde dansait au rythme du tam-tam africain et au son des chants des louanges de Goma. 
Nos hôtes dans le Centre nutritionnel
 Le dimanche de Pâques c’était le tour du groupe des missionnaires laïcs palautiens (MILPA) de  saluer nos hôtes. Après quelques brefs échanges, quelques photos de famille ont été prises pour immortaliser ce moment de rencontre avec les Sœurs Maria José et Maria Teresa.
Le Lundi 09 avril, accompagnées des sœurs Aimée Maheshe, Espérance Mukarutesi, Marie Therese Wenga, nos hôtes sont parties visiter la communauté Saint Joseph de Matanda. 
La visite de la communauté Saint Joseph de Matanda
De tout cœur, nous tenons à remercier vivement les sœurs Vicaire générale et l’économe générale pour leur disponibilité et pour tout ce qu’elles ont été pour nous pendant ces moments remplis de joie familiale et partagé ensemble. Nous tenons à les rassurer que nos portes sont toujours ouvertes et qu’elles peuvent revenir quand elles voudront pour vivre ensemble et partager ce que nous avons, ce que nous sommes et ce que nous faisons pour la plus grande gloire de Dieu et l’avancement de notre charisme et de notre congrégation en terre congolaise.
Moment de joie dans la communauté Marie, Mère de l'Eglise de Goma

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EXHORTATION DE LA SŒUR MARIA JOSE 

« Votre  plus  grand défi : promouvoir l’unité à travers vos apostolats  par le témoignage de votre vécu quotidien ».
Soeur Maria José, cmt
Nous avons vécu de  bons moments de rencontres fraternelles et personnelles avec nos sœurs. A la fin de notre visite fraternelle, nous avons bien voulu vous faire une petite exhortation :
Mes chères sœurs,  pour rendre plus vivante  votre consécration religieuse, vous êtes invitées  à  être un signe de communion et d’espérance  au milieu de ce peuple par le témoignage de votre vie.
La communauté réunie  est un sacrement de la force unificatrice du Royaume dépassant tous les mécanismes qui désintègrent la société, et toutes les tendances obscures qui se cachent en nous et en viennent à nous enfermer pour défendre notre confort personnel. Le processus communautaire ne peut être engendré que dans le dialogue franc et sincère.
Vos apostolats doivent être  signe de la présence de Dieu car sans prophétie, ni  témoignage personnel et communautaire, sans ouverture ni relation intime avec Dieu, votre apostolat pèsera sur notre manière de vivre, qui restera toujours extérieure.  Votre  plus  grand défi est de  promouvoir l’unité à travers vos apostolats  par le témoignage de votre vécu quotidien.
Nous vous demandons de cultiver les unions de fraternité,  en ayant  de moment de rencontre personnelle en communauté
 

                                                   

jeudi 19 avril 2012

VOICI CE QUE FUT LA CLOTURE DU JUBILE A DIAMAGUENE (SENEGAL)


Soeur Christine KABUNGA, cmt/Sénégal

Il n’est jamais trop tard pour mieux faire, dit-on. Ou encore : « Mieux vaut tard que jamais ». Les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes qui œuvrent au Sénégal ont choisi de nous partager ce que fut la Clôture  du jubilé de  bicentenaire de la naissance du Bienheureux Francisco Palau y Quer (1811-2011) et les 150 ans de la Fondation de notre congrégation. La sœur Christine KABUNGA se fait la porte parole des toutes les carmélites de l’Afrique de L’Ouest et nous raconte l’événement comme si c’était hier…




En célébrant le jubilé de la naissance de cet homme remarquable et dévoué pour l’Evangélisation et la prière, nous, sœurs carmélites missionnaires thérésiennes avons regardé avec espérance les pas féconds qui nous ont caractérisé depuis 150 de fondation de notre chère congrégation. C’est donc un moment d’intense communion, de service inconditionnel et une action de grâce que nous fêtons en ce jour mémorable.
Dans la joie de l’esprit et en action de grâce pour le don de Francisco Palau, pour son charisme de communion, d’amour et de service inconditionnel à l’Eglise ; pour la présence active de ce charisme dans les quatre continents par ses filles et tant de laïcs qui boivent des eaux de ce même don de l’esprit nous avons essayé tout au long de ce Jubilé de revoir la perspective de revitalisation de note identité de la communion et de la mission. 



En effet, ce jubilé  nous permet de jeter un pont sur la généreuse présence carmélitaine dans le monde et sur la revitalisation qui meuble notre vie missionnaire aujourd’hui.
Deux semaines avant la date fixée pour la clôture, nous avons animé des conférences dans les communautés de base en leur parlant de la vie du Père Palau et notre charisme, et une grande conférence à l’Eglise en présence des amis du carmel, un représentant de nos pères carmes ,et tous les chrétiens , amis et connaissances qui souhaitaient connaitre notre fondateur.
Nos Sœurs de la communauté de Thiès sont venues deux jours avant pour la préparation et la prière ; après tant de réunions faites pour ladite circonstance. Nous avons fait un triduum de prière du 27 au 29 décembre à la paroisse Notre Dame de la Paix à partir de 18h-19h. Nous avons structuré cette prière en méditant sur notre charisme, accompagné par la récitation du chapelet et l’Adoration, et à 19h, la célébration Eucharistique.

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 Samedi 31 décembre, Jour de fête et d’action de grâce !




Le samedi 31 Décembre 2011 à 10hoo’, C’était un jour de joie et d’Action de grâce. A 10 heures locales, début de la  Célébration Eucharistique, en union avec l’Eglise universelle, présidée par son Eminence Théodore Adrien Cardinal SARR, Archevêque de Dakar. A ses côtés, on pouvait remarquer la présence de nos Pères Carmes Déchaux, des Pères Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie  ( CICM), des Abbés venus du Diocèse de Thiès ainsi que  des frères de Saint Jean de Dieu. Il n’est pas inutile d’ajouter sur la liste une grande représentation de communautés religieuses de Dakar et Thiès, une foule immense de chrétiens de notre paroisse et d’autres encore venus des paroisses voisines. Il faut dire que leur présence nous a réconfortés et encouragées dans la terre de mission.


Et la parole de Dieu  de ce jour, tirée  de l’Evangile selon St Marc 16,15-20, a magnifiée en toute générosité, le don de la Bonne nouvelle aux pauvres et la mission assignée par Jésus aux  soixante-douze disciples. C’est le chemin emprunté par Palau toute sa vie durant comme  apôtre de l’amour de Dieu au milieu de ses frères et sœurs. Palau s’est senti investi du devoir d’offrir courageusement la Parole de son Maitre au peuple et la rédemption aux pauvres. Nous avons compris que son engagement constitue pour nous une voie pour le salut et la sainteté. Dans un esprit d’admiration spirituelle pour le Bienheureux Francisco Palau Y Quer, dans son homélie, son Excellence Théodore Adrien cardinal SARR, Archevêque de Dakar, nous a rappelé la signification du jubilé en soulignant que c’est un temps de Métanoia, c'est-à-dire un temps de la transformation intérieure et de la relecture de vie. Le célébrant principal n’a pas manqué de  nous rappeler  la parole du Père fondateur : « Je vis et vivrai pour l’Eglise, je vis et je mourrai pour elle »



Monseigneur SAAR a salué notre présence missionnaire dans son Archidiocèse et dans le Diocèse de Thiès, nous invitant à aller plus loin dans notre attachement à la vie missionnaire tout en restant fidèle à notre mission contemplative, nous laissant ainsi le devoir de prier pour la paix dans le monde entier et plus particulièrement la paix dans les cœurs et surtout dans ce pays de mission le Sénégal qui se préparait aux élections présidentielles en février 2012. On avait le devoir de prier pour la paix  car on entendait des tensions dans certaines régions surtout à Casamance. Monseigneur l’archevêque a insisté  beaucoup sur la paix dans nos milieux d’apostolats où il nous faut être des témoins de réconciliation, de justice et de paix. L’archevêque de Dakar nous a invités à promouvoir la culture de la paix et l’éducation à la paix auprès des hommes et surtout auprès de femmes, de jeunes et adolescents. A en croire Monseigneur Théodore,  il n’y a pas de vie fidèle sans la paix car nous sommes invités  à témoigner la beauté du visage du Christ en ayant à l’esprit qu’il rend possible la vie fraternelle et la vie d’unité  même là où les origines ethniques et raciale sont différentes. C’est donc la paix qui doit être au centre de tout cela.
L’Equipe sacerdotale par le biais du président du conseil paroissial nous a remercié pour notre présence dans sa cette paroisse située au milieu des musulmans, mais servie par les sœurs missionnaires à travers l’œuvre de l’implantation du dispensaire qui reçoit beaucoup de malades venus de différents coins et cela, sans discrimination de religion. C’est déjà un témoignage de foi et d’amour à ce Christ qui nous a appelées à sa suite. Il a ensuite  signalé la formation que nous donnons au centre de promotion féminine à ces jeunes qui, au début ne savent ni lire ni écrire mais qui, après deux ans, deviennent capables de le faire. Le Président du conseil paroissial a donné raison à ce dicton : « éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation ».



La messe a prit fin à 12h45’, et nous avons eu l’occasion de partager  le repas avec l’Archevêque et tous les invités dans la grande salle polyvalente nouvellement construite à la paroisse. Signalons que, la clôture du jubilé a coïncidé avec l’inauguration de ladite salle. C’était vraiment formidable et encourageant. Pour agrémenter la clôture du jubilé, un groupe d’enfants de la communauté ecclésiale nous a animés avec des danses culturelles sénégalaises.



Voilà ce que fut la clôture du jubilé en Afrique de l’Ouest, précisément à Diamaguène, au  Sénégal.

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Des symboles offerts à L’Eglise pour le Jubilé

·         Le pain et le vin : exprime notre désir d’unir notre sacrifice à celui du christ.

·         Les bougies : symbolisent les 4 continents dans lesquels nous œuvrons pour  exprimer notre désir d’être toujours ambassadrices du christ et d’être pour cela  sel de la terre et lumière du monde.

·         Drapeaux : représentent  l’Eglise : Vatican, les pays d’Afrique, notre présence en France  et notre maison Mère ; (Espagne)



·         Fruits : expriment la diversité de culture et de dons dans l’engagement décidé pour la sainteté qui nous mène à vivre la plénitude du charisme, en expression palautienne ; amour de Dieu et du prochain.



Le panneau : qui a comme thème « témoins de communion, nous découvrons des  nouveaux horizons » nous y trouvons trois étoiles symbolisant les trois vertus théologales : Foi, Espérance et Charité, une montée du carmel attaché par une croix, la vie des hommes est faite de roses et des épines, il n’a pas de bonheur sans croix, une flamme qui symbolise la force de l’Esprit Saint qui nous illumine et nous fortifie.

CLOTURE DE JUBILE A DIAMAGUENE EN IMAGES