PREMIERE JOURNEE: "LE CHARISME, UNE BOUSSOLE DANS MA VIE" !

Soeur Beata Kayitesi, cmt

La boussole est un appareil contenant une aiguille aimantée et qui a pour rôle de nous indiquer le nord. Avec la boussole, on est sûr de ne pas se perdre car on est orienté vers la bonne direction. Ainsi en est-il du charisme d'une congrégation religieuse. La Sœur Beata a choisi de synthétiser, sans déformer, ce thème développé lors de cette première journée de la session et elle partage à celles et ceux qui n'y ont pas pris part  pour qu'eux aussi prennent la bonne direction dans leur engagement au service du Seigneur et de son Église.

Après la prière, l’eucharistie et le petit déjeuner nous nous sommes réunis dans la salle à 9h20’pour la 1^ère conférence. Celle-ci a été précédée par le mot simple d’ouverture de la sœur Béata Kayitesi au cours duquel elle a présenté la sœur Marie-Marcelle et  en même temps à souligner le but de la session c'est-à-dire d’où est venue l’idée d’organiser une telle session. Notre semi-province, a-t-elle dit, a vécu un moment de  forte  crise. Ainsi, nous avons besoin d’une aide pour nous relever. Elle a fait remarquer que la sœur Marie-Marcelle ne connait pas notre charisme, elle va plutôt nous aider à entrer dans notre charisme, à découvrir les facettes que nous ne connaissons  pas.

            Après cette brève introduction, la sœur Marie-Marcelle a pris la parole pour  nous  parler de la découverte du charisme dans des personnes en lien avec sa fondatrice et de son expérience de travail au sein des communautés religieuses. La crise, a-t-elle souligné, est  bonne pour bien remonter à la vie normale et aussi la vie vient après la mort.

                Elle nous a montré l’importance de  connaitre le charisme car si on connait on saura échapper à la crise et quand on ne le connait pas, on peut facilement tomber. Selon la Sœur Marie-Marcelle, le charisme est dans la personne et non dans les œuvres. Le charisme est personnel et aussi engagement. C’est après avoir intériorisé le charisme que la personne peut l’exprimer par les œuvres.

                      La sœur animatrice de la session a décrit le comportement du groupe en montrant qu’il existe des murs de séparation (race, comportement, idées, âge, tribus, sexe, culture etc.) entre les gens qui  étouffent. Tout comme quand on met des échelles dans la vie, on coupe les liens entre les personnes. Mais quand on arrive à considérer l’autre comme une personne, le mur tombe et on grandi dans l’amour universel.

C’est après cette conférence qu’est intervenu le travail en groupe de 4.

De 15h à 17h

                       Nous avons reçu quelques instructions sur la prise en charge du corps. Nous avons besoin de nos corps pour vivre. Il faut donc  relaxer le corps, refaire la musculature. Chaque personne doit être son propre pourvoyeur de soins.

            Pendant 45 minutes, nous avons fait (personnellement)  la relecture de tout ce que nous avons appris dans notre vie et tout ce que nous avons déjà fait qui nous permet de connaitre ou de vivre notre charisme.

          Les expériences furent partagées par groupe de deux. 

Dans la salle, la sœur Marie- Marcelle a choisi au hasard quelques sœurs pour faire le partage de ce qu’elles ont vécu.

Elle a clôturé cette journée en nous demandant de mettre par écrit ce qui nous a touchées durant la journée.

       A 18h45, nous avons chanté les Vêpres suivis du souper, de la récréation animée par un groupe (comédie parlant de la nécessité de l’union).

 Nous avons terminé la soirée à 21h00 par les complies